Ne dites jamais « Un patron vous donne du travail ». Un patron de donne jamais rien, il achète votre force de travail et il fait le maximum de profits dessus. Ce n’est pas lui qui vous paie, c’est vous qui le payez !
Pendant que la majorité de celles et ceux qui font fonctionner le pays continuent d’être payé.e.s à « coup de lance pierre » et ne peuvent plus payer leurs factures face aux prix qui explosent, la fortune des possédants s’envole comme jamais. L’argent continue donc de couler à flot pour les nantis qui eux ne connaissent pas la crise ! Mais pour faire face à la crise systémique de leur système capitaliste et leur permettre de conserver leurs marges de profits, tout est bon pour s’attaquer à nos droits, notre protection sociale, nos services publics et nos libertés. Derniers scandales en date, l’annonce du gouvernement Macron de s’attaquer une nouvelle fois aux droits des privé.e.s d’emploi et de pénaliser financièrement les assuré.e.s sociaux qui seraient absents à un RDV médical. Pour rompre avec cette logique financière capitaliste qui exploite les travailleuses et travailleurs comme de simples variables d’ajustement, nous devons travailler à l’unité de la classe ouvrière et des classes populaires pour gagner le progrès social et la paix.
Bref historique sur le 1er mai:
L’idée d’organiser une grande manifestation internationale à date fixe est formulée pour la première fois au congrès de l’Internationale socialiste, organisé à Paris en juillet 1889. Décidés à réduire la journée de travail à huit heures, les délégués retiennent le 1er mai choisi par les syndicats américains en 1867, puis en 1886, pour imposer un objectif similaire. Cette dernière journée était restée tristement célèbre. Le lendemain de la mort de trois grévistes de McCormick Harvester à Chicago le 3 mai 1886, une explosion frappa la police. Quatre anarcho-syndicalistes furent pendus, avant d’être réhabilités en 1893. En France, la répression sanglante des manifestations endeuille également cette date. En 1891, à Fourmies (Nord), l’armée tire sur les grévistes : neuf morts, 35 blessés. Ces massacres ont contribué à enraciner le 1er mai dans la culture ouvrière.
À partir de 1905, la jeune CGT s’applique à en faire une expérience de la « grève générale », qui doit assurer l’émancipation des travailleurs. Le 1er mai 1906 doit ainsi permettre d’imposer une loi sur les huit heures, mais malgré une mobilisation importante, il fallut attendre 1919 pour l’obtenir.
